Amazon just launched a new publishing service, Kindle Scout, for English-language ebooks (50,000 words or more) in
the Romance, Mystery & Thriller and Science Fiction & Fantasy genres. Kindle Scout allows your ebook to be considered for publication in Kindle Press for a period of 45 days or less. My thoughts about the Kindle Press & Submission Agreement.
First, we have to note that Kindle Scout is an opportunity for Amazon to test your book among readers during 45 days. This kind of testing is beneficial to both parties, because it should get the indies' books before the eyes of many readers, and that's what all indies authors strive for. But it's above all beneficial to Amazon, because, as we'll see, the terms of the Kindle Press Agreement are more interesting for Amazon than the 30% Amazon gets for ebooks priced between $2.99 and $9.99 via Kindle Direct Publishing (KDP).
The Kindle Press agreement states that the Publishing Terms will automatically renew every five years, so it's worth noticing that this is not really a renewable contract rather than a life contract for the ebook version (the paper is not concerned), provided the book sells well.
How well? You have two very important types of reversion provisions:
- after two years of publication by Kindle Press, if 12 consecutive months have resulted in total royalties payable to you of less than $500 US Dollars
- after five years of publication by Kindle Press, if you do not earn at least $25,000 in royalties during any of those
five-year terms, you can request your rights back within six months
after the end of the five-year term in which you did not earn $25,000.
That means, in my opinion, that if your book earns $25,000 in royalties or more in five year (that's $5000 in royalties a year, which is more than $10,000 in sales by year, or more than $50,000 overall), the contract will be continued indefinitely.
However, if it's the first book in a series, you don't seem to be forced to publish the others with Kindle Press.
If your ebook has been validated, Kindle Press gives you a $1,500 advance and 50% of net revenue for ebooks. One of the biggest question I have is: what is "net revenue" exactly? The official response from Amazon: "“Net Revenue” means, for each format or edition of your Work, the gross amounts we actually receive from the sale of copies of that format
or edition, less customer returns, digital transmission costs and bad debt, and excluding taxes.
So, I see it as 50% of 100% of the wholesale price, less customer returns, digital transmission costs and bad debt, and taxes. Still better than the 50% of net from the publishers, I think which amount only for 17,5% in reality. I hope not to be mistaken here, and we'll have to hear authors published by Kindle Press to know exactly.
The reporting: you are being provided monthly royalty statements. Kindle Press will pay royalties within 60 days following the end of each month.
"Payments due in connection with sales by unaffiliated third party sublicensees will be made within 60 days."
It's worth noting that this is not a daily report as with KDP.
My final thoughts:
- you lose the ability to set the price for the ebook, to do promos, to have control over your ebook
- it's your cover (you paid for it) and your editing (you paid for it), but the advance is only $1,500 (very weak)
- your royalties are weaker than with KDP for ebooks priced between $2.99 and $9.99
- you are given access to a new platform which could be very valuable
- you are given back audio and language rights in two years if they haven't been exploited
- the real royalty you'll get remains to be seen exactly, but is better than traditional publishing
- you lose your access to other platforms than Amazon
In conclusion, would I use Kindle Press? Perhaps, because it could still be a means to get my work in front of more readers, if this new platform, Kindle Scout, really allows us to reach more readers. That's a big "if". So I would say it could be worth it for a first book of a series, but not necessarily the others.
Que penser de Kindle Scout?
Les genres concernés sont la Romance, les polars et thrillers et la Science-Fiction et la Fantasy. Il s'agit de livres d'au moins 50,000 mots qui seront publiés uniquement au format ebook (vous gardez les droits sur le papier).
Kindle Scout permet à Amazon de faire en sorte que le public puisse "préempter" des livres qui seraient susceptibles de rapporter de l'argent. C'est bénéficiaire pour les deux parties, l'auteur indépendant qui cherche un lectorat, mais avant tout Amazon, puisque les conditions sont plus favorables à Amazon que les ebooks vendus entre 2,99$ et 9,99$ sur KDP (Kindle Direct Publishing). En effet, si l'ebook est validé au terme des 45 jours, Amazon (Kindle Press) va recevoir 50% sur la vente d'ebooks, et non plus 30%.
C'est vous qui fournissez la couverture et faites en sorte que le livre soit correctement corrigé, Amazon se réservant le droit de menues corrections ultérieures.
Attention, il ne s'agit pas d'un contrat renouvelable tous les cinq ans. Selon les termes du contrat, le contrat est automatiquement renouvelé, et donc "à vie", à partir du moment où votre ebook vous rapporte 25,000$ ou plus de royalties tous les cinq ans (c'est à dire que le livre rapporte au moins en tout 50,000$ en cinq ans). Vous ne récupérerez vos droits que si vous en faites la demande expresse dans la période de six mois après les cinq premières années d'exploitation, et si l'ebook a rapporté moins de 25,000$.
Il y a tout de même une autre clause de reversion au bout de deux ans, si le livre n'a pas rapporté au bout de 12 mois d'exploitation consécutive plus de 500$.
Il existe aussi des clauses de reversion pour les version audio et en langue étrangère, au bout de deux ans si ces droits ne sont pas exploités.
Ces clauses de reversion sont plus favorables que ce que proposent les contrats d'édition traditionnels.
Les royalties sont de 50% des revenus net de l'ebook. Ces revenus sont apparemment calculés sur le prix de gros, moins les ebooks que les lecteurs se sont fait rembourser, les coûts de transmission de l'ebook (attention à ne pas mettre une couverture ou des images trop volumineuses), les "dettes éventuelles", et les taxes. Ce n'est donc pas réellement 50% du prix de gros, mais moins que cela. Combien de moins? Cela reste à déterminer exactement, mais c'est tout de même nettement plus favorable que les 50% du net proposés par des éditeurs, qui ne reviennent en réalité qu'à 17,5% du prix total de l'ebook pour l'auteur, pour les ebooks vendus sur Amazon.
Le reporting: on n'est prévenu sur les chiffres de ventes que de manière mensuelle et non quotidienne. En revanche, le rythme de versements des royalties, deux mois après le mois où vous avez obtenu les ventes, est similaire à celui de KDP, c'est à dire infiniment supérieur à ce qui se fait dans l'édition traditionnelle.
Mes réflexions:
- on perd la possibilité de fixer le prix de l'ebook sélectionné par Kindle Press, on perd notre contrôle sur les promos et sur l'ebook en général
- c'est notre couverture (pour laquelle on a pu payer), nos corrections (pas toujours gratuites non plus) et l'avance n'est que de 1500$, ce qui est très faible
- les royalties sont plus faibles que sur KDP avec un livre fixé entre 2,99$ et 9,99$
- cette nouvelle plate-forme de publication pourrait être très valable, au point de compenser le reste
- les clauses de reversion sont favorables
- rien n'empêche de ne fournir que le premier livre d'une série (pas d'obligation de publication ultérieure)
- on perd l'accès à toutes les plates-formes concurrentes d'Amazon, ce qui reste un sacrifice, en particulier pour le premier livre d'une série
En conclusion je dirais que je pourrais être amené à utiliser ce service, si la plate-forme Kindle Scout est intéressante, et permet une réelle visibilité. Cela peut être à tenter, par exemple pour le premier livre d'une série où chaque volume peut être lu indépendamment des autres (sans cliffhanger entre les livres), ce qui permettrait la publication des autres tomes sur d'autres plates-formes, si on décide de n'avoir que le premier livre de la série sur Kindle Scout/ Kindle Press.
Je dirais donc que je me réjouis de ce nouveau service, mais je m'en réjouis avant tout parce qu'il s'agit d'un nouvel aiguillon pour la concurrence, et que les autres plates-formes auront intérêt à proposer des services équivalents si elles ne veulent pas avoir à en souffrir. J'ai pendant longtemps prêché le fait qu'il fallait absolument maintenir les concurrents d'Amazon en vie, et c'est toujours le cas. Mais il y a un moment où eux aussi doivent faire ce qu'il faut pour s'aligner sur la concurrence, en offrant une plus grande visibilité aux auteurs indépendants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire