vendredi 20 février 2015

Cover reveal: Turquoise Water

My editor and me have been working hard on the second book of the Ardalia trilogy, Turquoise Water (you can find the first book here). Today, I'm glad to unveil the cover of the second book by the talented Thibaut Desio. 



I'm currently working on the second-to-last chapter. Hopefully, the book will be released on March, 20 31. It will be priced at $0.99 for the first three days and then $9.99 for a minimum of three months. It's possible that at some point in time, I'll make possible to preorder the ebook (at $0.99), if I feel 100% sure about the release date.

If you want to know more about the first book and the spirit of the trilogy, I'll let Peter Harris, who reviewed The Breath of Aoles (Ardalia #1) on Goodreads and Amazon, do the talking for me: 

 Initially this book had me feeling a little unsure. It was strange, very different to anything I could ever think of reading before. I admit that it took a little getting used to the alienness of the world of Ardalia.

This is truly epic fantasy. It is unusually creative in that the author has managed to create a world without humans. Humanoid certainly, but not human. The characters have enough similarly to humans to allow you to relate to them and to build empathy with them. The book however still keeps the ability to draw you into a universe that is very different from ours in so many ways.

Although the protagonist is not human I quickly found myself learning to like Pelman, relating to him and found myself drawn into his adventure. What I really loved about this is that the author has created a story in which the main character has little experience outside his home village; and as such, while he encounters and experiences strange new things on his journey; you too get to encounter these interesting experiences with him.

The book definitely builds with intensity as it nears its end, and had me well on the edge of my seat at the end. I am definitely looking forward to the next instalment in this series.

Although I don’t believe there is any author or series that this story can be directly compared to considering its unique nature. I do however think that it bears elements that leave it with a similar feel to Raymond E Feists Riftwar combined with the strange alien thinking of Robert Asprins Bug Wars.

Well worth the read. Excellent storytelling. I sincerely recommend it.


By the by, bye bye! :)

vendredi 13 février 2015

Pas de salon pour moi en 2015

J'ai eu confirmation cette semaine qu'il n'y avait pas de place cette année pour moi au salon Trolls & Légendes. Un salon de la Fantasy qui devient complètement mainstream puisqu'il n'accueille si j'en juge par la liste des participants aucun auteur autoédité en 2015. Je ne participerai donc cette année à un aucun salon du livre. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a parfaitement moyen de vivre de sa plume et de rencontrer des lecteurs en se passant complètement des salons. Vous avez dit contre-intuitif ?

J'ai réalisé en parcourant la liste des participants à Trolls & Légendes que si j'y avais participé, j'aurais été le seul auteur autoédité à le faire. 

Je suis bien sûr déçu de ne pas y aller, d'autant que j'ai de la famille à Mons: c'est pour moi l'occasion de revoir l'une de mes tantes et sa famille. 

Néanmoins, je trouve une vraie satisfaction à ne pas être la "caution morale" de l'autoédition à Trolls & Légendes: au moins, les choses sont claires, le salon s'adresse à des auteurs traditionnellement édités (et si vous êtes auteur autoédité de Fantasy et présent à Mons, n'hésitez pas à opposer votre démenti en commentaire de ce blog, vous serez le bienvenu).

Maintenant, la question que vous vous posez peut-être si vous êtes auteur autoédité depuis peu: est-ce que ça vaut le coup de participer à un salon du livre? 

Après tout, il existe pléthore de salons, dont de nombreux sont gratuits, et il m'arrive même d'être démarché par des organisateurs de salon lorsque je suis en dédicace en centre culturel. 

Eh bien, ce qu'il faut savoir, c'est que les salons sont conçus avant tout pour l'édition traditionnelle. 

Certes de nombreux salons accueillent des autoédités, mais d'après mon expérience, on n'y vend pas, ou très peu. La fréquentation y est vraiment très basse.

Le seul salon d'autoédités auquel j'ai participé avait été une véritable catastrophe: prévu pour des auteurs autoédités et non pour le public, il n'y avait été fréquenté que par des auteurs. Mon pire souvenir de dédicace.

Plus vous montez en grade dans la fréquentation du salon, plus vous avez des gros stands tenus par des libraires, des auteurs publiés "à l'ancienne" connus, et plus les tarifs de participation pour tenir un stand grimpent. Trolls & Légendes restait à cet égard une rare exception, mais maintenant qu'il est devenu complètement mainstream (ou "respectable", si vous préférez), je ne serais pas surpris que les prix des stands grimpent. 

Alors, oui, il est sans doute possible de trouver quelques salons "juteux" pour l'autoédité en France. Toutefois, cela nécessite de développer une véritable expertise des salons, et pour cela, il faut avoir cette fibre particulière, et ne pas craindre de se prendre son lot de gadins... 

Participer à un salon en tant qu'auteur autoédité débutant peut être une expérience à mener, cela dit. Il faut tout essayer. 

Moi, j'ai déjà donné, merci.

Mais vous n'avez qu'à regarder dans la colonne de droite de ce blog pour savoir que j'ai trouvé d'autres moyens d'être présent en dédicace, des moyens qui excluent une grande partie du risque financier pour l'auteur puisque les centres qui m'accueillent prennent simplement une marge sur les livres vendus. 

Et je pense que mon bilan 2014, première année où j'ai vécu à temps plein de l'écriture, prouve que l'on peut être auteur et tout à fait exister sans salon, en faisant vivre ses livres auprès du public, et en faisant de belles rencontres.

Je participerai d'ailleurs à l'opération Livre en live des Cultura, avec une première dédicace prévue au magasin de Ste Geneviève le 21 février à partir de 10h00, et une deuxième dès le lendemain, le 22 février au Cultura Plaisir (et pour la première fois dans ce centre culturel).

mardi 10 février 2015

Un article à lire absolument pour les auteurs indépendants

L'article publié aujourd'hui sur la plate-forme Autoédition est à lire absolument si l'on s'intéresse à l'autopublication de romans sous le format ebook. Traduit par l'auteur Bruno Challard, originellement publié sur le site allemand selfpublisherbibel, il prouve en analysant le fonctionnement des fameux algorithmes d'Amazon que Kindle Unlimited, loin d'être un service comme un autre, vient bouleverser la donne pour tous les ebooks publiés sur Amazon. Y compris ceux qui ne participent pas au programme Kindle Select. Un changement dont le seul véritable bénéficiaire est incontestablement Amazon. 

La méthodologie du test, que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien, me semble très rigoureuse, et le site allemand qui l'a mis en place milite en faveur des auteurs indépendants. Je n'ai donc aucune raison de mettre en doute ses conclusions.

Kindle Unlimited est la nouvelle offre d'abonnement illimité d'Amazon pour 9,99€ par mois, j'en ai parlé peu après sa sortie en France dans cet article.

Je n'ai pas eu l'occasion de tester ce service pour mon propre compte, puisque je suis en faveur de la diffusion sur un maximum de plates-formes.

Néanmoins, je croyais benoîtement qu'il fallait qu'un ebook présent sur Kindle Unlimited et emprunté soit en partie lu, à hauteur de 10% minimum, pour que le livre soit compté comme une vente par les algorithmes d'Amazon.

En effet, Amazon ne commence à reverser de l'argent aux auteurs ayant leur livre sur KDP Select et bénéficiant du programme Kindle Unlimited que si 10% de l'ebook a été lu par le lecteur l'ayant téléchargé.

Or, l'article  de selfpublisherbibel vient démontrer qu'en fait chacun des prêts, même si les 10% n'ont pas été atteint, compte comme une vente.

Cela revient à favoriser énormément les ebooks qui se vendent déjà très bien sur Amazon et étant inscrits dans KDP Select, service qui impose l'exclusivité sur Amazon, au détriment des autres plates-formes de vente d'ebooks.

Est-ce que cela aide tous les auteurs autoédités passant par KDP Select? Pas forcément, selon moi. En effet, pour que l'on commence à emprunter vos ebooks, il vous faut déjà une forme de "reconnaissance préalable".

Oui, cela peut aider si vous avez des ventes, ou même des ebooks gratuits téléchargés régulièrement, c'est incontestable.

Mais l'effet le plus immédiat est de dévoyer le système de ventes d'Amazon: les plus visibles ne seront plus forcément ceux qui vendent le mieux, mais ceux qui vendent et "prêtent" le mieux et ont passé allégeance auprès d'Amazon.

Par la mise en place de ce sytème, Amazon augmente considérablement la pression sur les épaules de l'autoéditeur qui souhaite rester indépendant, et ne pas avoir recours à KDP Select.

Le message sous-jacent que je perçois, c'est : "soit tu plies, soit on ne verra plus tes livres". C'est mathématique.Tous les auteurs diffusés en version numérique par Amazon se retrouvent donc impactés par Kindle Select et Kindle Unlimited, même ceux ne participant pas à ces programmes.

Le degré le plus élevé d'allégeance à Amazon, pour un auteur, vient évidemment des ebooks que l'on fait publier par les maisons d'édition d'Amazon (et Amazon cherche aussi à créer une maison d'édition en France).

Or, que constate-t-on en jetant un coup d'oeil sur le top 100 d'Amazon US? Que les "ebooks maisons" d'Amazon (Thomas &Mercer, Amazon Crossing, Amazon Encore, 47 North, Montlake Romance, Grand Harbor Press, Little A, Two lions, Skyscape, Lake Union, Waterfall et j'en passe) sont en train de truster de plus en plus de places sur ce top 100.

Il faut dire que les ebooks de ces maisons bénéficient aussi d'un programme maison (sans jeu de mots), Kindle First permettant aux ebooks téléchargés gratuitement de compter comme des ventes, comme on l'avait vu avec l'exemple de l'ebook de Jacques Vandroux publié par Amazon Crossing.

Si j'en crois les auteurs Joe Konrath et Barry Eisler, les conditions de ces maisons d'édition ne sont plus aussi favorables aux auteurs que par le passé.

Je détesterais dire qu'Amazon est en train de "refermer le piège" sur les auteurs, parce que cela ressemble beaucoup trop à un discours de peur, celui des gros éditeurs, qui restent de toute façon bien moins favorables pour les auteurs que l'autoédition notamment via Amazon.

Néanmoins, il est certain que l'étau se resserre et que la pression va s'accroître de plus en plus sur les autoédités.

Avec un bémol: les derniers chiffres d'Author Earnings (janvier 2015) restent heureusement excellents pour les autoédités aux Etats-Unis, où ils sont impactés depuis plus longtemps que nous par Kindle Unlimited.

Plus que jamais je me félicite de ne pas dépendre de mes ventes Amazon. Vous allez me dire, c'est leur site. Ils en font ce qu'ils veulent. S'ils souhaitent transformer ce qui était sans doute la plate-forme la plus équitable pour les auteurs en la plus inéquitable (même si on est heureusement encore très loin du compte, après tout, on reste à 70% de marge par ebook vendu), c'est leur droit.

S'ils veulent que des auteurs passant par KDP Select et voyant leur courbes de ventes monter s'aperçoivent peu après que non seulement, ils n'ont pas fait une vente, mais en plus l'ebook n'a même pas été lu suffisamment sur Kindle Unlimited pour leur assurer un petit revenu, c'est leur droit aussi.

S'ils veulent transformer un terrain qui était à peu près clean en bourbier dont ils seront les seuls vrais bénéficiaires, en tout cas à court terme, qu'ils y aillent.

Je ne doute pas que de nombreux autoédités profiteront à court terme d'un regain de visibilité. Mais je vous fait une prédiction qui se réalise déjà en grande partie depuis l'arrivée de Kindle Unlimited: la visibilité sur Amazon (et en particulier sur Amazon.fr) ne signifiera plus forcément des revenus décents.  

[EDIT 11/02/2015]: A voir aussi comment l'auteur Nick Stephenson a augmenté ses ventes après avoir retiré la plupart de ses titres de KDP Select.

mercredi 4 février 2015

Lecture équitable

De la même manière qu'il existe un commerce équitable, il existe aussi une lecture équitable, qui ne porte quant à elle pas de logo*. La notion de lecture équitable peut varier selon chaque personne. En tant que créateur, il est évident que la lecture la plus équitable est selon moi celles d’œuvres autoéditées vendues à l'unité, que ce soit en ligne sous format numérique ou à l'occasion de séances de dédicaces. 

Imaginez que vous ayez la possibilité en achetant un médicament, de rémunérer directement le chercheur, homme ou femme, qui en a mis au point la molécule, en faisant en sorte que 70% de l'argent que vous coûte le médicament revienne à ce chercheur. Vous sauriez que votre argent favorise directement la recherche et non des structures périphériques qui ont tendance à diluer énormément ces ressources. 

Vous sauriez que votre argent va exactement où il doit aller, et que ce chercheur que vous avez contribué directement à faire vivre pourra continuer à chercher, à développer d'autres molécules et à sauver plus de vies. 

Toutes proportions gardées, c'est un peu la même chose lorsque vous achetez un ebook à l'unité sur Amazon, Kobo/Fnac ou Apple, par exemple. Vous savez que si c'est un livre issu de l'autoédition, 70% du prix de l'ebook revient directement au créateur. En le faisant vivre, vous lui donnez la possibilité de créer davantage. 

Si vous avez vous-même le projet d'écrire des ouvrages, vous vous ouvrez aussi une fenêtre d'opportunités pour l'avenir en développant le marché de l'autoédition. 

Prenons maintenant Madame Fonduedelivres. Jusqu'à il y a peu, Mme Fonduedelivres avait un budget très important pour les ebooks. Etant grande dévoreuse de livres, même en acquérant des ebooks à 2,99€ l'unité, cela finissait par lui revenir cher. 

Elle achète aussi de temps en temps des livres papier qu'elle souhaite garder dans sa bibliothèque ou offrir. Elle est inscrite sur Goodreads, et sur différents forums de lecture. Elle commente très fréquemment les livres sur Amazon et tient un blog pour faire partager sa passion. Elle estime tout de même injuste que sa passion lui revienne si cher, à partir du moment où elle fait partie de ces "lectrices en première ligne", celles qui font découvrir à tous les autres de si nombreux livres, et qui jouent un rôle si important dans l'économie du livre. 

Quand Kindle Unlimited est arrivé, elle n'a pas hésité une seule seconde et s'y est inscrite. 

Peut-on vraiment le lui reprocher? Pour elle, la lecture équitable, ce sera désormais la lecture en illimité, plus éventuellement quelques coups de cœur qui ne figurent pas dans ce service d'Amazon.

Voici maintenant venir Monsieur Jaipasunethune. M. Jaipasunethune travaillait auparavant dans la publicité, mais a perdu son emploi quand la boîte qui l'employait a coulé il y a quelques années. Il n'a pas retrouvé d'emploi. 

Il se dit que peut-être un jour, si l'on s'aperçoit que l'on continue à produire de plus en plus de richesses chaque année en détruisant de plus en plus d'emplois, si l'on ramène enfin à la raison les multinationales qui exacerbent la notion de compétitivité mondiale et la tension sur le marché du travail pour en tirer toujours plus de jus, si enfin on invente la notion de redistribution des ressources par la création d'emplois équitables durables, peut-être retrouvera-t-il du travail et pourra-t-il rémunérer correctement des créateurs. 

En attendant, il a trouvé une liseuse électronique tombée du camion, et il télécharge sur des sites illégaux. Il va aussi sur  le site Youboox lire en streaming avec de la publicité. Et pour la musique, oui, il l'écoute aussi sur Deezer avec de la publicité, quand il ne la télécharge pas illégalement. 

M. Jaipasunethune est quelqu'un de cultivé. Il écrit même à ses heures. Il sait très bien qu'un livre représente l'une des plus hautes valeurs ajoutées qui soit. Selon lui, un livre est le fruit de toute l'expérience de vie d'un auteur. Son éducation, le travail de ses parents, des professeurs qui l'ont éduqué. Les livres qu'il a lu, les grands classiques qui représentent à eux seuls un trésor inestimable. Les films qu'il a vu, les jeux vidéo auxquels il a joué. Enfin toutes ses expériences personnelles, sa personnalité, qui rendent son livre unique, et qui fait que les livres ne sont pas des produits interchangeables.

Lorsqu'il va sur Youboox, M. Jaipasunethune sait qu'il y a quelque chose d'aberrant à ce qu'un produit à aussi haute valeur ajoutée qu'un livre dépende de la publicité d'autres produits.

Il a travaillé dans la pub. Il sait que même si Youboox proclame pratiquer un commerce équitable pour les auteurs autoédités (ou les éditeurs) en leur versant 50% des revenus publicitaires, les revenus générés par les publicités seront infimes pour l'immense majorité des auteurs, et que ceux-ci tiendront lieu uniquement de caution morale, de faire-valoir pour le site. 

De la même manière qu'il sait qu'en écoutant de la musique sur Deezer, pratiquement tous les artistes sauf quelques-uns comme Pharrell Williams "l'auront dans l'os", et d'autant plus que la plupart des chanteurs et musiciens sont entourés de labels siphonnant la plus grande partie des revenus. 

Mais il sait aussi que dans l'état actuel de la société, ces nouveaux services que sont Deezer et Youboox ont quelque part une légitimité. 

Remercions maintenant M. Jaipasunethune et Mme Fonduedelivres pour leur participation éclairée, et revenons à nos moutons. 

En tant que créateur, voici selon moi le palmarès des modes d'édition et de publication les plus équitables pour l'auteur : 

Numéro 1 : Autoédition avec ventes à l'unité d'ebooks ou de livres papier
Numéro 2 : Petites maisons d'édition
Numéro 3 : Grosses maisons d'édition
Numéro 4 : Sites de streaming ou de diffusion illimitée type Kindle Unlimited
Numéro 5 : Sites de téléchargements illégaux ou de peer-to-peer

La proximité des sites de streaming avec ceux de téléchargements illégaux dans ce classement n'est évidemment pas le fait du hasard. 

Mais bon, le but de cet article n'est pas de donner mauvaise conscience. Même les sites de téléchargement illégaux ont une raison d'être. Cela fait partie de cette liberté fondamentale qu'offre Internet. Rien n'empêche de télécharger illégalement, ou d'écouter en streaming, pour mieux choisir parmi la profusion de l'offre et ensuite, rémunérer la création.

La liberté, c'est donc la liberté de choisir à quel moment on voudra privilégier les créateurs. On peut aussi choisir l'option n°3 (les grosses maison d'édition), en sachant que l'argent que l'on dépense servira à la fois à entretenir la chaîne du livre, une chaîne de gens certes passionnés et communiquant leur passion, et une chaîne se rapportant à un univers avant tout physique. Ce faisant, on sait aussi qu'on financera surtout en grande majorité de grosses maisons d'édition appartenant à de grands groupes. Les mêmes qui exacerbent la compétition mondiale et participent d'une industrie de pyramide...

Alors certes, vous me direz, Amazon se retrouve pratiquement aux deux bouts de la chaîne: à la fois très favorable et défavorable aux créateurs. Amazon est aussi un énorme groupe. Oui, mais Amazon pense aussi à Mme Fonduedelivres. Et c'est un énorme groupe qui privilégie la recherche interne, et pour l'instant, reste le plus favorable aux créateurs en terme de visibilité, si ce n'est en terme de conditions de vente. L'exception qui confirme la règle en quelque sorte, même s'il faut le garder sous surveillance étroite.

En tant que créateur, j'aimerais bien moi aussi penser à Mme Fonduedelivres en offrant au moins un roman complet sur Kindle Unlimited. Après tout, mes livres ne sont pas en bibliothèque et ne sont pas près d'y être, puisque seuls les romans mainstream (grand public) y sont. C'est d'ailleurs pourquoi plusieurs de mes nouvelles sont en permafree, et c'est aussi pourquoi j'ai lancé récemment une opération de gratuité d'envergure.  

Le problème, c'est qu'Amazon demande l'exclusivité: si je choisis Mme Fonduedelivres, ce sera aux dépens de Mme Jadorelire, qui a une Kobo, et de M. Viveleslivres, qui a un iPad. Nous devons tous faire des choix, lecteurs comme auteurs.


P-S*: je suis contre l'idée de la création d'un logo "lecture équitable". Cette article vise à informer, afin que ce logo "lecture équitable", vous le placiez vous-même dans votre tête, au moment d'acheter le livre (il est facile d'identifier les grosses maisons d'édition comme Hachette, Gallimard, Flammarion, Grasset ou même, dans le domaine de la Fantasy, Bragelonne).

dimanche 1 février 2015

Opération Portes Ouvertes: un mois de gratuité

Afin de faire découvrir les différentes facettes de mon style, je lance pour le mois de février une opération Ebooks Portes Ouvertes: la grande majorité de mes nouvelles Science-Fiction et Thrillers sous forme d'ebooks en téléchargement gratuit illimité pendant un mois entier. C'est une opération dont l'ampleur et la durée sont inédites pour moi, et c'est aussi une manière de mettre en valeur l'ebook en tant que moyen de lecture tout en privilégiant la diversité de plates-formes (dans la mesure où lesdites plates-formes sont ouvertes aux auteurs indépendants), puisqu'on retrouvera ces ebooks gratuits sur Apple, Kobo et la Fnac en plus d'Amazon. 

Si vous souhaitez me témoigner votre reconnaissance, rien ne vous empêche d'acquérir mes deux seules nouvelles qui ne sont pas gratuites, celle de SF Confrontation (Amazon  Apple  Fnac  Kobo) et le thriller Votre Santé, c'est notre avenir (Amazon  Apple  Fnac  Kobo), ou mêmes les recueils de SF Les Explorateurs (Amazon  Apple  Fnac  Kobo) et le thriller Le Vagabond (Amazon  Apple  Fnac  Kobo).

Autre manière de m'aider: après lecture, noter les livres et/ou les commenter. Sur Apple, par exemple, si vous n'avez pas le temps de poster un commentaire, une simple note en un clic est déjà essentielle pour la visibilité de mes ouvrages. Pour vous prendre un exemple, la nouvelle gratuite Les Explorateurs a été notée 97 fois et téléchargée 16 000 fois, avec pourtant seulement deux commentaires.

Et n'oubliez pas que vous pouvez maintenant très facilement noter et commenter sur Kobo. Pour ceux d'entre vous qui auraient déjà commenté mes ouvrages sur Amazon, si vous êtes en faveur de la pluralité des plates-formes, vous pouvez très facilement copier/coller vos commentaires.
Merci d'avance.

Science-Fiction (les liens Amazon seront ajoutés dès que ce site se sera aligné sur la gratuité) : 

Marinopolis

Secondé de son androïde Jenkins, un champion de discosurf (surf autopropulsé) mène l’enquête dans les profondeurs du Grand Océan pour retrouver sa soeur kidnappée. Il ne se doute pas que ses compétences hors du commun vont être mises à contribution par les Azal'nams, les étranges résidents des fonds marins...


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Entre deux feux

Ulem Beltran, séducteur dans l’âme, s'est lancé un défi : séduire une Elsevienne à la peau mauve, dont on dit que le charme est irrésistible. Comme à son habitude, il poursuivra en parallèle sa relation avec sa dernière conquête, la ravissante Fenentha – une blonde incendiaire. Mais le mot "aventure" va bientôt prendre un sens tout à fait inattendu.




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La Chasse

Pour se former au métier de chasseur de primes et venger son épouse, victime d’un attentat terroriste, un agent immobilier décide dans un premier temps de participer à une chasse. Il choisit pour première cible une créature à la fois intelligente et imprévisible, un scorpicore. Mais n’aurait-il pas dû, avant de se lancer dans l’aventure, s’assurer avoir vaincu ses propres démons ? 


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Source de jouvence

Le génial ingénieur Iskal Nerdeb doit présenter l’un des androïdes les plus perfectionnés de tous les temps au XXXVIIIème Congrès de Cybernétique Avancée. Hélas, le voyage que lui et sa petite famille ont entrepris s'avère plus dangereux que prévu. 

 
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Thrillers (les liens Amazon seront ajoutés dès que ce site se sera aligné sur la gratuité) :

Le baiser de la lionne

Au fil de ses errances, Vick Lempereur, aventurier et surtout vagabond sans le sou, se retrouve à Kahama, cité tanzanienne en pleine expansion. A la recherche d’un moyen de subsistance, il rencontre Albert Granjean, photographe de son état, qui lui propose de devenir son chauffeur pour quelques jours. Vick ne peut refuser l’offre généreuse.

En se lançant à la poursuite de grands fauves dans un safari endiablé, il ignore encore quels fantômes vont le rattraper.



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Grand Pouvoir Séculaire

Hippolyte N’Djamiey a toujours été un flambeur. Trop pour son propre bien, sans doute. En empruntant à tombeau ouvert cette petite route vallonnée au volant de sa Porsche Carrera, ce footballeur pro, accro à l’adrénaline, ne sait pas encore qu’il va réveiller de très anciens pouvoirs. Déjà, son GPS lui indique le prochain virage. Derrière celui-ci l’attend l’aventure de sa vie... 


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Shopping

Karine est une scientifique de la société Cyberzyme, spécialisée dans la biotechnologie. Trop occupée, cela fait longtemps qu’elle se contente de faire son shopping sur Internet. 

Julie, à l’inverse, pose dès qu’elle le peut une RTT pour aller faire du lèche-vitrine avec sa meilleure amie, Hélène. Un soir, Hélène, pourtant très peu portée sur les jeux vidéo, surprend Julie en lui prêtant un jeu intitulé Shopping. Révolutionnaire, le programme développé par Cyberzyme suscite l’engouement général. Il s’avère en effet capable d’analyser l’ADN de l’utilisateur pour s’adapter, anticiper ses désirs et réactions et fournir une expérience inoubliable.

Une expérience beaucoup plus marquante, d’ailleurs, que ne l’aurait souhaité Julie...



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