jeudi 29 septembre 2016

Les lecteurs ne nous doivent rien

Je vais vous faire un aveu: en termes de ventes sur Internet, chacune de mes sorties de livre a été extrêmement décevante. A tel point que le moment de la sortie d'un de mes livres est désormais une période que je redoute: j'ai l'impression de me prendre une baffe monumentale à chaque fois. Ces ventes initialement faiblardes sont pourtant complètement naturelles. Le lecteur a tout. Il a accès à tous les types de livres déjà écrits possibles et imaginables, et à une surabondance de livres qui sortent. Et il est rarement monotâche, de nombreuses autres activités, d'autres distractions l'occupent. En conséquence, il est logique que le lecteur ne me doive rien, à chaque fois que je sors un livre de plus dans la myriade de ceux qui existent ou qui sont publiés. 

Si la déception est aussi vive à chaque sortie de livre, me direz-vous, pourquoi continuer? Pourquoi s'infliger cela? Et je dois bien reconnaître que ce qui était brasier en moi au début, avec chaque douche froide, s'est transformé en simple feu de cheminée. Mais il faut voir aussi que ces déceptions sont ponctuelles. 

Il y a, bien évidemment, la sensation d'accomplissement à chaque création de livre. On écrit d'abord pour soi, pour se réaliser sur le papier, avant de pouvoir ensuite transmettre à l'autre. Le livre est sa propre récompense.

Je sais à présent que sur la durée, par le biais des séances de dédicace et éventuellement celui des pubs Facebook, mes livres vont trouver leur public. 

Je sais même que je peux me planter en termes de ventes d'ebooks sur un livre, tout en redressant la barre au niveau ventes papier. Ainsi, Le Vagabond et quatre autres thrillers s'est vendu depuis 2014 à 11 malheureux exemplaires au format ebook, et à 1200 livres papier! 

Je sais aussi que l'accueil critique de mes livres, que ce soit au niveau des commentaires de lecteurs ou des blogs, a été satisfaisant. 

Cette capacité de raisonnement permet d'atténuer les déceptions sans toutefois les évacuer complètement. Il existe en effet une part animale en moi, une part affective qui exige ce qu'elle croit être un dû. 

Un peu, si vous voulez, comme un chien auquel on aurait lancé un bâton, qui reviendrait avec et qui vous regarderait en remuant la queue.

Sauf que le chien, lui, se contenterait sans doute de quelques "like" sur Facebook s'il savait ce que c'était.

Je pense ne pas être le premier auteur à avoir éprouvé ces déceptions. J'irais jusqu'à dire qu'à mon sens, la manière dont la profession d'auteur s'est historiquement structurée reflète la volonté d'atténuer ces déceptions initiales. 

Je me trompe peut-être, mais il me semble que les avances sur droit d'auteur, qui ont presque disparu de nos jours, parce que nous vivons dans une société de surabondance de biens culturels, représentent cette reconnaissance du travail accompli recherchée par l'auteur. 

En quoi les auteurs, bien sûr, commettaient collectivement une grossière erreur, en faisant intervenir une récompense qui relève de l'affect dans ce qui doit rester avant tout un business. En effet, un auteur ne peut jamais savoir comment se vendra son livre, et devrait réclamer, pour couvrir le "risque de succès", une très forte avance... qu'il n'obtient quasiment jamais de nos jours

Je ne m'étendrais pas non plus ici sur les droits d'auteur, beaucoup trop faibles de nos jours, ni sur la durée de cession des droits, beaucoup trop longue la plupart du temps. 

Avec le développement des possibilités d'autoédition et d'auto-promotion, l'auteur est le premier acteur pouvant s'éviter de trop lourdes désillusions au moment de la sortie de ses livres. 

Le meilleur antidote reste selon moi la mailing list, ou newsletter, permettant d'informer les lecteurs de la sortie des livres. 

C'est un outil que je n'utilise finalement pas depuis si longtemps, mais dont je commence à  cerner les limites. Par exemple, lors du lancement de la traduction anglaise des Flammes de l'Immolé, j'ai eu 20% de personnes qui ont ouvert mon mail pour 4% qui ont cliqué sur le lien à l'intérieur. 

Ce pourcentage, même faible, est néanmoins bien supérieur aux lecteurs que l'on touche de manière "organique", sans publicité, sur Facebook. La mailing list me semble donc la voie à suivre.

Je suis bien conscient que d'autres auteurs autoédités font bien mieux que moi en termes de vente au moment de la sortie de leurs livres. C'est une indication claire qu'il s'agit d'un point faible chez moi, mais j'y travaille!

[EDIT 03/10/2016]: pour les anglophones, cet article de Joel Friedlander sur le blog Kobo se concentre justement sur les outils promotionnels pour les sorties de livres.

mercredi 21 septembre 2016

Un site wiki pour les blogs de chroniques de livres ?

Tout comme les auteurs, les blogueuses et blogueurs sont noyés dans la masse d'information du net. Même si une personne rédigeant une chronique n'a aucune visée pécuniaire ni de notoriété, je trouve qu'il est dommage, lorsqu'on cherche à faire partager sa passion, de s'adresser à un cercle de passionnés trop restreint, là où les passionnés de livres sont là et ne demandent qu'à en découvrir de nouveaux. De même, je pense qu'il est encore possible de fluidifier davantage les relations auteurs-blogueurs. Pour réaliser ces deux objectifs, j'aimerais lancer l'idée de la création d'un site wiki, sorte d'annuaire des blogs de livres sur lequel les blogueuses et blogueurs viendraient s'inscrire, mais aussi peut-être les auteurs.

Quelque chose a changé dans la blogosphère. C'est peut-être parce que je suis branché autoédition, mais je vois fleurir des articles favorables à l'autoédition par des chroniqueuses qui ne sont pas forcément des autrices, c'est à dire qui n'ont pas d'intérêt direct à promouvoir l'autoédition, en dehors de celui de découvrir de nouveaux livres. 

Derniers exemples en date: cet article de Au bazaar des livres, et la création du groupe Facebook l'antre de l'auto-édition, sur laquelle il arrive qu'interviennent... des blogueuses!

Quant aux deux groupes Facebook créés par l'autrice/blogueuse Elen Brig Koridwen, Les Blogueurs qui lisent les Indés et Auteurs cherchent avis, chronique ou beta-lecture, leur succès ne se dément pas! 

Ma propre liste des sites et blogs ouverts à tous les livres/ebooks a été réactualisée plusieurs fois depuis sa création.

Tous ces exemples prouvent que c'est en forgeant nous-mêmes les outils qui nous sont utiles que nous pouvons réaliser les objectifs qui nous tiennent à cœur. 
 
Je vais être franc avec vous: je n'aurai pas le temps de développer le site wiki. Je soumets l'idée à ceux qui trouveraient l'idée de faire ce site à la fois amusante et utile, mais je sais que vous pourrez légitimement me reprocher de faire du "Yaka Faukon!"  

L'idée serait donc un site qui ne nécessiterait aucune connexion pour les lecteurs, mais où les blogueurs pourraient se connecter pour enregistrer leur blog. 

Il faudrait bien sûr inscrire le nom du blog et son adresse internet, et il y aurait des cases à cocher pour référencer le type de blog: "généraliste", "romans littéraires", "polars", "thrillers", "fantasy", "SF", "Jeunesse", etc.  Avec plusieurs choix possibles.

L'inscription sur le site gèrerait les flux RSS, de sorte que le dernier article posté pourrait y apparaître, ou au moins, la date du dernier article posté. 

A chaque inscription d'un nouveau blog, les rubriques du site correspondant aux genres littéraires se verraient réactualisées sans intervention du webmaster. En pratique, un blog dont la chroniqueuse a coché la case "romans littéraires" apparaîtrait automatiquement dans la rubrique de même nom. 

Chaque personne tenant un blog inscrirait son email. Ce même email donnerait lieu à un formulaire de contact, relié à un hyperlien "contact" à côté du nom du blog. 

Il y aurait aussi une case "livre papier" et une autre "ebook" à cocher, avec choix multiples possible. Les blogueurs indiqueraient ainsi sous quel format ils souhaitent recevoir leur service presse (leur livre).  De même, une sous-section leur permettrait d'indiquer le type d'ebook (epub, mobi?)

Une autre case permettrait au blog de se déclarer indisponible aux sollicitations. Dans ce cas, le lien "contact" deviendrait grisé et ne serait plus opérationnel. 

Si une page facebook du blog existe, il serait aussi possible de l'intégrer. De même, s'il existe une chaîne youtube (et même si on n'a qu'une chaîne youtube), un champ permettrait de le renseigner. 

Un champ "dernier roman chroniqué" lié à un champ "date" et à un troisième champ "genre" permettrait de réaliser sur ce site une liste des romans chroniqués.

Dans l'idéal, le site serait capable de détecter quel roman a été le plus chroniqué afin d'établir un palmarès. Ainsi, un lecteur qui cliquerait sur le nom d'un roman sur le site verrait s'afficher une liste de blogs l'ayant chroniqué, la chronique la plus récente apparaissant en premier.

Un chiffre à côté de chaque roman en établirait la popularité auprès des blogs. 

On pourrait aussi imaginer une autre section wiki du site s'adressant aux auteurs en recherche de chroniques, qui pourraient inscrire leur ouvrage et son genre. Là encore, il y aurait un champ email relié à un formulaire de contact pour eux, de manière à ce que les blogueurs puissent aussi venir "faire leur marché" parmi les auteurs et leurs livres. 

Enfin, ces auteurs auraient la possibilité de renseigner les champs vers les revendeurs en ligne, afin de renvoyer sur les sites de ventes.

La section"romans et nouvelles" du site, qui s'adresserait aux lecteurs, serait donc alimentée par les deux wikis, celui des auteurs et celui des blogueurs. Elle serait aussi classée par catégories.

Pour les romans dont l'auteur figure sur le site, en plus du lien vers le blog et sa chronique (et la date de cette chronique), s'il y en a, il y aurait un lien vers le formulaire de contact de l'auteur. Même les lecteurs pourraient ainsi entrer en contact avec l'auteur.

Les autres rubriques du site comprendraient "blogs par genre", avec la liste des blogs selon les genres, "articles de blogs", avec les derniers articles postés (ou au moins des liens vers les blogs en fonction des derniers articles), et "auteurs", avec la liste des auteurs présents sur le site.


Voilà. Juste une idée comme ça. C'est encore un peu brouillon peut-être mais bon. Yaka faukon ! :)

[EDIT] : on vient de me signaler deux sites se rapprochant de ce que je décris: le site Citriq, et le site Bibliomania de Livr'addict. Si les deux sites semblent répondre aux besoins des blogueurs, ils ne répondent qu'imparfaitement aux besoins des auteurs indépendants. A chaque fois, il faut en effet passer par le filtre d'une personne chargée des relations avec les auteurs, et il n'est pas possible d'entrer en relation directe avec les blogueurs. Les blogueurs n'ont pas non plus accès à des formulaires de contact avec les auteurs.  Ma proposition reste donc complètement d'actualité!

jeudi 15 septembre 2016

The Flames of the Immolated paperback version now available

You can now order the paperback version of my latest release, the last Fantasy book of the Ardalia trilogy, The Flames of the Immolated, on Amazon. There will also be a giveaway of the book on Amazon, exclusively for US residents, in October, and another giveaway on Goodreads for people living in the UK, Australia Canada and the US - in October too. 

Reminder: the first book giveaway, The Breath of Aoles, is still alive on Goodreads. It will end on October 6. 

For the moment, the release of The Flames of the Immolated seems to have benefited mainly to the visibility of the first book: the free ebook version of The Breath of Aoles jumped from beyond rank #10000 to between #5000 and #7000 in the Amazon kindle charts. That's a good start!

Paperback:  Amazon US    Amazon UK

I was also happy with The Flames of the Immolated first review on Amazon by girls rule

I was lucky in that I got a chance to review the first two books of this series before they were released. Then Alan Spade contacted me offering me a chance to read and review the third book of the series. The author was kind enough to send me a copy of the third book for free.

Don't worry there will be no spoilers here.....

I really enjoyed the third book which picks up right where the second book left off and the story continues from there. If you enjoyed the first two books I would highly recommend reading this book as well. If you have not read the first two books than what are you waiting for? This is definitely not a series where you can pick up any book and figure out what is going on, if you do not read it from the beginning you will quickly find yourself very confused.

I cannot wait to read more from Alan Spade

I hope the book will garner more reviews, allowing me to promote it on more sites and gain added visibility. 

I wish I were able to clone myself and do signing sessions in England, the US and Australia, because the three paperback books are beautiful and I would enjoy very much meeting readers abroad. As I live in France, though, it wouldn't be affordable. 


If you want to discover the first two ebooks for free, sign up for my Readers' Group!

mardi 13 septembre 2016

Mes livres dans les écoles ?

J'ai beau me définir comme étant agnostique, je n'écarte pas pour autant toute spiritualité de ma vie. Ainsi ai-je appris à tenir compte de certains signes (vent du destin? Souffle d'Aoles?) autour de moi - on pourrait aussi parler d'intuition ou d'association d'idées, mais je crois que ça va plus loin. J'avais déjà remarqué que les enseignants s'intéressaient à mes livres, évoquant à plusieurs reprises, lors de rencontres en dédicace, la possibilité de me déplacer en collège y prêcher ma "bonne parole". Mais l'élément déclencheur de l'article de blog que vous lisez en ce moment a été un email d'un membre d'une association de l'Hérault, Lire et faire lire, qui intervient dans les écoles primaires pour y faire des lectures.

C'est un fait, l'enseignement du français, notamment au collège, a subi de vraies évolutions depuis mon enfance. Sans doute cela est-il dû au moins en partie au fait que les enseignants d'aujourd'hui sont souvent des gens de ma génération. 

L'enseignement trop rigide du collège, l'obligation de lire des textes trop âpres à un âge où les goûts se forment ou se déforment pour la vie, a dû rester en mémoire de certains enseignants, ou en tout cas de certaines personnes travaillant aux programmes de l'Education nationale. 

Ainsi, quand je jette un coup d’œil sur le manuel de français de ma fille, qui vient de rentrer en Sixième, je vois un chapitre sur les Ogres et Sorcières, un autre intitulé Belles et Bêtes, du livre à l'écran, un autre sur les récits de création de la mythologie grecque et de la Bible, un autre sur les monstres antiques, un autre sur l'Odyssée d'Homère, un autre sur le roman d'aventure, avec notamment un passage de Bilbo le Hobbit, de Tolkien, un extrait du Monde Perdu d'Arthur Conan Doyle, et des planches du Temple du Soleil, la BD d'Hergé (oui, Tintin et le capitaine Haddock!)...

De l'incitatif, voire de l'addictif, cela me donnerait presque envie de recommencer ma Sixième!

L'email que j'ai reçu ne faisait cependant pas référence à des collégiens, mais à des écoliers de CM2. 

Je garde en général la confidentialité sur les emails que je reçois, mais celui-ci ne révèle rien de personnel, et constitue, selon moi, un véritable "cas d'école" (oui, le jeu de mots est voulu): 

Je fais partie de l’association « Lire et Faire Lire » (http://www.lireetfairelire.org/). Je lis donc dans les écoles, en particulier dans l’Hérault.
J’ai récupéré via Amazon sur mon Kindle « Une brève histoire d'Ardalia » que je pense lire aux CM2 (éventuellement CM1). Qu’en pensez-vous ?.
Sinon pensez-vous que je puisse lire d’autres livres dont vous êtes l’auteur aux enfants de CM2 ou autres ?

Un intervenant dans les écoles qui lit des récits d'un auteur qu'il a récupéré sur sa liseuse Kindle. Oui je confirme, les choses ont bien changé depuis mon enfance... 

Je lui ai répondu que oui, bien sûr, je n'y voyais aucun inconvénient, Une brève histoire d'Ardalia pouvant être un bon exemple de la manière dont un auteur construit son univers.

Voici la suite de ma réponse:

Vous pouvez même effectuer une corrélation avec le récit de l'Avisé dans le chapitre 1 du Souffle d'Aoles, le passage qui commence par : "C’était une époque dont les plus anciens ne se souviennent que par le récit de leurs ancêtres," afin de montrer comment le fait de bâtir une histoire plus ancienne peut aider à crédibiliser une histoire, à lui donner plus d'assise. 

[Note: je ne lui ai pas dit que ce passage constituait aussi un bon exemple de "mise en abyme": la technique d'incrustation d'une histoire dans une autre peut sembler un peu difficile à aborder pour les plus jeunes, mais il ne faut jamais sous-estimer l'intelligence de nos enfants, et je pense qu'il serait assez simple de leur expliquer la chose à l'aide de poupées russes.] 

Le Souffle d'Aoles, le premier tome du cycle d'Ardalia, se destine quant à lui à un public à partir de 12 ans. Donc, plus pour les cinquième, le héros ayant 16 ans et évoluant tout au long de la trilogie.

J'ai voulu l'écrire pour des personnes qui auraient lu la série Harry Potter et qui souhaiteraient aller plus loin dans l'imaginaire.

Il y a une autre histoire courte que vous pouvez lire aux enfants: "Le Plasmode", une histoire de science-fiction de type expérimentale, qui fait partie de mon recueil Les Explorateurs.

Elle constitue un bon exemple de la manière dont un auteur peut se laisser porter par son imagination, en faisant d'une créature extra-terrestre très originale le protagoniste principal d'une histoire.

Enfin, Source de Jouvence, dans le même recueil, est une nouvelle qui peut aussi attirer les plus jeunes, dans la mesure où l'on parle d'une famille déportée de sa route par des pirates, qui va échouer sur une station spatiale.

Le petit Vens, 8 ans, va se rendre compte que le vieux scientifique qui vit tout seul dans cette station spatiale, entouré de robots, s'intéresse un peu trop à lui.
Source de Jouvence fait partie du recueil Les Explorateurs, mais est aussi vendu de manière individuelle sur Kindle.

Bien à vous,

Alan

Pour les enseignants qui liraient cet article de blog, il faut savoir que je ne suis jamais intervenu en milieu scolaire. 

J'aurais des choses à dire, et notamment sur la manière dont, bien que m'étant lancé dans une histoire d'aliens sur une autre planète, j'ai ancré le roman Le Souffle d'Aoles dans notre propre réalité, avec de nombreux points d'ancrage liés à notre Histoire, et notamment le compagnonnage et le fait de devoir, pour un menuisier, prouver son savoir-faire en réalisant son chef-d’œuvre.  

Si vous souhaitez me voir intervenir dans votre classe, mon tarif est de 250 € hors défraiement par demi-journée d'intervention (paiement d'avance). Vous pouvez me joindre sur mon email, alan1spade [at] gmail.com. 

Enfin, si l'Education nationale est intéressée pour voir figurer ma trilogie Ardalia dans les CDI des collèges, je suis bien sûr ouvert à toute proposition. Je peux même proposer un tarif plus favorable que le tarif habituel, puisque c'est pour la bonne cause... 

Article lié: Auteurs: les interventions hors dédicace

mardi 6 septembre 2016

La Semaine des Auteurs Autoédités

Après Elisabeth Sutton du site Idboox et son initiative concernant l'été des auteurs autoédités, c'est à Cécile Quidé, du groupe Mordus de thrillers sur Facebook, que l'on doit une autre brillante idée pour mettre en valeur les auteurs autoédités. 

L'idée de Cécile est simple: que vous soyez auteur ou lecteur, pendant la semaine du lundi 5 septembre au dimanche 11 septembre, il s'agit de remplacer votre photo de profil Facebook (si vous utilisez ce réseau social) par une photo de livre d'auteur indépendant, ou autoédité. 

Mine de rien, c'est un investissement psychologique assez fort, comme je m'en suis rendu compte en modifiant, non seulement mon profil Facebook, mais aussi ma page d'auteur.

J'ai choisi de promouvoir Boris Tzaprenko et son superbe roman de SF Il Sera pour commencer, hier lundi.

Je continue aujourd'hui avec le brillant thriller d'Azel Bury, La baie des morts, dont l'action se situe en Ecosse, mais où les Vikings jouent aussi leur rôle... Je ne vous en dis pas plus, mais c'est haletant.

J'ai décidé en prime, à partir d'aujourd'hui, de pondre un petit laïus sur chaque livre mis en avant. Suivez ma page Facebook pour voir ce que j'en dis. 

Chacun peut interpréter cette idée "à sa sauce". L'autrice Elen Brig Koridwen a, par exemple, décidé de publier en photo Facebook un nouveau diaporama d'auteurs indépendants par jour. 

Mais comme je le disais, l'initiative n'est pas réservée aux auteurs, bien au contraire! Les lecteurs sont cordialement invités à témoigner de leur soutien sur le réseau social de leur choix! :)

Merci à Cécile pour sa brillante idée!