...il doit y avoir un juste milieu. Le fait de recevoir un
commentaire sur un blog ou un réseau social, ou de faire une vente,
génère une petite dose de plaisir. Ces doses accumulées
créent une addiction qui entretient le narcissisme, comme me le
démontre mon expérience actuelle "sans Facebook pendant un mois". Donc,
je crois que j'ai de la chance de ne pas avoir (ou presque)
de commentaires sur ce blog, parce que j'y suis trop sensible. Après
un tel constat, on serait presque tenté de se retirer totalement du
monde. Sauf qu'à mon humble avis, il faut entretenir une
relation avec le public. Ou du moins, se réserver une certaine
disponibilité.
Alors, quelle conclusion ? En ne répondant plus à personne, un auteur peut facilement passer pour hautain et méprisant. Mais il peut aussi donner l'impression d'avoir "pris le melon" s'il parade sur les réseaux sociaux. Ma conclusion est qu'il ne faut pas rechercher le contact avec les autres auteurs ou le public, mais essayer de répondre aux questions dans la mesure du possible, si on le juge nécessaire. Il n'y a pas de règle fixe en la matière, c'est à l'appréciation de l'auteur. Cela dépend aussi de son état d'esprit.
Le plus important pour le lecteur, c'est de toute façon le prochain livre de l'auteur, s'il a apprécié son dernier. C'est là notre principale responsabilité, à nous autres auteurs. Avec deux enfants, une femme, un travail alimentaire et de gros efforts pour rendre visible mes livres au public, je sais ne pas pouvoir consacrer autant de temps que je le souhaiterais à l'écriture. Mais ce temps, je dois le prendre où je peux. C'est un combat de tous les jours. L'un des seuls qui vaille vraiment d'être mené, à la vérité.
Alors, quelle conclusion ? En ne répondant plus à personne, un auteur peut facilement passer pour hautain et méprisant. Mais il peut aussi donner l'impression d'avoir "pris le melon" s'il parade sur les réseaux sociaux. Ma conclusion est qu'il ne faut pas rechercher le contact avec les autres auteurs ou le public, mais essayer de répondre aux questions dans la mesure du possible, si on le juge nécessaire. Il n'y a pas de règle fixe en la matière, c'est à l'appréciation de l'auteur. Cela dépend aussi de son état d'esprit.
Le plus important pour le lecteur, c'est de toute façon le prochain livre de l'auteur, s'il a apprécié son dernier. C'est là notre principale responsabilité, à nous autres auteurs. Avec deux enfants, une femme, un travail alimentaire et de gros efforts pour rendre visible mes livres au public, je sais ne pas pouvoir consacrer autant de temps que je le souhaiterais à l'écriture. Mais ce temps, je dois le prendre où je peux. C'est un combat de tous les jours. L'un des seuls qui vaille vraiment d'être mené, à la vérité.
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