Excellente
nouvelle, il existe un moyen très simple de distinguer sur le Kindle
Store d'Amazon (boutique Kindle) les ebooks verrouillés des non
verrouillés, c'est à dire dépourvus de DRM
- les fameuses protections numériques qui en empêchent le transfert ou
la conversion lorsque l'on change d'appareil. Mon conseil : privilégiez
les ebooks sans DRM!
Si vous ne voyez apparaître aucune mention Utilisation simultanée de l'appareil :
illimité, c'est que c'est un ebook avec DRM, donc verrouillé. C'est ce
type d'ebook qu'Amazon ou d'autres distributeurs comme Google ont le
pouvoir de retirer de votre liseuse à volonté, si vous ne respectez pas
certaines conditions comme... le passage de frontières ! Ne croyez pas
que je fabule, cela s'est déjà produit.
Il s'agit de la quatrième ligne en partant du haut
J'avoue
que je n'ai pas résisté à l'envie de vérifier si certains de mes
collègues auteurs et petites maisons d'édition publiaient avec ou sans
DRM. Et on est parfois surpris...
Je peux en tout cas vous le garantir, mes ebooks sont sans DRM.
Juste au moment où j'apprenais cela, une nouvelle étonnante concernant les DRM m'est parvenue : la proposition de la députée d'Europe Ecologie Les Verts Isabelle Attard de taxer les ebooks avec DRM à 19,6% et non 5,5%.
En effet,
un livre avec DRM ne serait plus un livre mais un service, d'après
Isabelle Attard. Et cela paraît effectivement logique. Etonnant que
personne n'y ait pensé avant elle.
Une
excellente proposition à mon avis, et qui risque bien de déranger de
gros poissons. Car qui, d'après vous, met en place les DRM?
Eh bien, deux types d'acteurs sont responsables :
- les
distributeurs comme Amazon, Apple, Kobo ou Google, qui en permettent la
mise en place au niveau des systèmes d'exploitation de leurs appareils
- les éditeurs : ils ont le choix ou non d'appliquer les DRM.
Je dirais
que la responsabilité des DRM revient à 70% aux éditeurs et à 30% aux
distributeurs. Parce que ce sont les éditeurs qui ont le dernier mot à
ce sujet. Donc, dans l'hypothèse (à mon avis utopique, mais on peut
rêver), où la proposition d'Isabelle Attard serait validée par les
autorités en place, le paiement de la taxe devrait être réparti à 70/30
entre les deux. Ou bien à 50/50, si l'on veut couper la poire en deux
pour ne pas s'aliéner irrévocablement les uns ou les autres.
Cela
rendrait les ebooks avec DRM encore plus chers et impopulaires, mais
nous permettrait peut-être à terme de bannir ces mauvaises herbes
numériques. Qu'en pensez-vous?
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