lundi 2 septembre 2024

L'Essence des Sens : chapitre 10

A titre expérimental, j'ai décidé de faire paraître un nouveau chapitre de mon dernier roman, L'Essence des Sens (Science-Fiction), sur ce blog chaque semaine. Voici le dixième.  

 

10. Choix politique et amoureux

Le jour du vote était férié sur Nadar, cependant, Jaynak n’avait pas le cœur à cela. La Ruche faisait de son mieux, comme à chaque fois, pour faire oublier l’événement, proposant ses holoprogrammes les plus intéressants du mois. Les médias spécialisés dans la politique couvraient les élections planétaires avec un enthousiasme feint, peinant à convaincre que tout n’était pas joué d’avance. C’était la même amertume qui revenait à chaque fois qu’il fallait voter, le même sentiment de se retrouver dépossédé d’une part essentielle de soi-même. Savoir que l’on ne pouvait rien faire pour influer sur la destinée de sa planète via le choix d’un dirigeant était déprimant. 

Penché sur le rebord de sa fenêtre, Jaynak poussa un soupir. L’amertume dans sa bouche se doublait d’une mélancolie elle aussi familière. Les tiraillements dans ses appendices ne faisaient que le lui confirmer, Jaynak souffrait de la solitude. Il fut un temps où il avait eu des vues sur une femme charmante, posée, intelligente, dont le caractère lui paraissait en tout point compléter le sien. Hélas, Armina était extractrice de denorium, et à ce titre, pas libre de ses choix. Une loi coécrite par les Fengirs l’avait mise hors de sa portée. Leurs alliés avaient estimé l’argelen trop corrompu pour que les ouvrières affectées à l’une des tâches les plus cruciales, l’extraction de denorium, puissent trouver leur âme sœur simplement en communiant avec leur cubar. Les extractrices célibataires se retrouvaient donc convoquées dans des Salles de Rencontre, où des individus sélectionnés par les Fengirs choisissaient leur future compagne. Armina s’était déjà vue attribuer un époux, et n’était en conséquence plus disponible. Le coup avait été rude. Après cela, Jaynak n’avait jamais pu communier avec l’argelen dans le bon état d’esprit pour sortir de sa solitude. 

Restait la Ruche qui offrait cette possibilité de rencontres. Mais Jaynak se méfiait des faux profils. Et il y avait Yneken. Depuis qu’il avait été recruté à la Transpulsion, elle avait été son amie et confidente, et dernièrement, il se demandait s’il n’y avait pas davantage. Ne cachait-elle pas des sentiments plus profonds qu’elle n’aurait jamais voulu lui révéler de peur de remettre en question leur si précieux lien ? 

Ou bien Jaynak prenait-il ses désirs pour des réalités ? Ses yeux se posèrent sur un marché à quelques centaines de mètres de là, et il se décida. « Appelle Yneken », dit-il à sa tablette. 

La jeune femme ne le fit guère attendre. « Laisse-moi deviner, dit-elle, c’est jour de vote et tu déprimes. Tu as besoin que je te remonte le moral. » 

L’image holo était celle d’une Nadarienne dont la vive intelligence se reflétait dans le halo bleuté de ses yeux. Elle était mince, et la forme harmonieuse des affleurements sur sa peau était toujours fascinante. 

 « Tu me connais, dit-il. Est-ce que tu accepterais une ballade au marché des senteurs de Barklav ? J’ai envie de changer d’air en aussi bonne compagnie que possible. 

– Je suppose que je dois me sentir flattée. » Elle fit mine de réfléchir quelques secondes. « Bon, d’accord, lâcha-t-elle. Le temps de voter, et je te rejoins là-bas. » 

Jaynak prit soin d’attendre que l’image ait disparu avant de grimacer. Le temps de voter… Un temps que lui-même était bien décidé à ne surtout pas prendre aujourd’hui. Si l’ultime choix qui vous restait était celui de ne pas choisir, alors ce serait l’unique manière pour lui d’exprimer son individualité. 

La porte d’entrée s’ouvrit sur son passage, puis se referma et se verrouilla automatiquement. Jaynak était venu en aide à Yneken dans une période cruciale pour elle, celle où elle postulait en tant que responsable qualité chez Fleng-nev, société produisant différentes variétés de poudres nutritives primordiales. Il l’avait observée à plusieurs reprises à l’occasion de sessions de communion avec l’argelen, le hasard, et leur proximité géographique, ayant voulu qu’ils y participent au même moment. Ayant remarqué son stress à sa posture, il avait fait l’acquisition au marché des senteurs d’une fleur apaisante, la zenela. Il l’avait abordée en lui proposant d’en aspirer une bouffée, ce qu’elle avait accepté après lui avoir jeté un regard suspicieux. Ses épaules s’étaient aussitôt détendues et ils avaient échangé. Jaynak aussi était en phase de test pour son recrutement à la Transpulsion, il comprenait ce qu’elle ressentait. 

Après avoir emprunté un canal modgrav, Jaynak poursuivit à pied en direction du marché aux senteurs. La marche lui faisait du bien. En même temps que la rue, il remontait le fil de ses souvenirs. Les choses étaient d’autant plus compliquées à l’époque qu’Yneken s’était disputée avec sa colocataire, qui l’avait mise à la porte. Elle était retournée chez ses parents, lesquels n’avaient que très peu d’espace à lui offrir. Surtout, elle n’avait plus accès à l’une des plates-formes d’entraînement les plus en vue sur la Ruche. Son avenir lui paraissait s’assombrir de jour en jour. Jaynak s’était alors renseigné, et lui avait trouvé une place dans son quartier résidentiel. Il avait ainsi pu l’inviter ponctuellement à l’époque malgré l’exiguïté de sa « tanière », et lui avait redonné l’accès à la plate-forme de simulation et d’entraînement. Grâce à ce double atout, elle avait passé avec succès tous les tests, et décroché le poste qu’elle convoitait chez Fleng-nev. Lui-même avait intégré la Transpulsion deux jours seulement après l’embauche d’Yneken, et ils avaient célébré ensemble leur réussite. 

Les Nadariens étaient les plus nombreux dans les rues aux alentours du marché aux senteurs. Les autres espèces bipèdes sur la planète n’éprouvaient pas le même attrait pour les fragrances qui attiraient les Nadariens. Jaynak se mit à flâner entre les étals. Son regard s’arrêtait cependant sur les différentes fleurs sans les voir. Dans cette période charnière de leur recrutement, Yneken savait que Jaynak fréquentait surtout Armina l’excavatrice. Elle n’avait donc pas recherché autre chose que son amitié, relation qui convenait également à Jaynak. Puis était venue la cinglante déception au sujet d’Armina. Jaynak ne s’en était ouvert que du bout des lèvres à Yneken, le revers étant trop cuisant. Elle avait réagi avec tact, et leur lien s’en était renforcé. Des années s’étaient écoulées depuis, chacun d’eux avait déménagé, et Jaynak s’était recentré sur son travail. A présent, la solitude lui redevenait réellement pesante. Peut-être parce qu’il était enfin prêt à passer à autre chose ? 

Jaynak aperçut la silhouette d’Yneken et lui sourit en agitant la main. Il ne connaissait pas de prétendant à la jeune femme, néanmoins il devrait manœuvrer avec précaution. N’allait-elle pas lui reprocher de n’être qu’un second choix pour lui ? Ou encore, une simple distraction, dans cette période électorale dont elle savait qu’elle lui minait le moral ? S’engager auprès d’une compagne n’était pas quelque chose que l’on pouvait faire à la légère. Pourtant, l’option Yneken s’imposait naturellement dans l’esprit de Jaynak. Si elle le lui permettait, ils pourraient vérifier leur compatibilité avec l’argelen ambré — s’ils parvenaient à ce stade. 

« Comment ça va ? lui demanda Yneken après l’avoir salué. Tu t’es déjà replongé dans les senteurs de zenela, ou bien tu m’attendais pour le faire ? 

– Je n’ai plus besoin de zenela puisque tu es là. » 

Yneken parut davantage perturbée par le ton qu’il employa et le regard qu’il lui lança plutôt que par ses paroles. « Oh ! Tu as à ce point besoin de compagnie. » Un silence gênant s’installa, qu’Yneken se crut obligée de briser. « Cela dit, il y a d’autres senteurs que la zenela qui pourraient te convenir. L’astragav, la mynolev, la blamnie. » Tout en parlant, elle désignait différentes fleurs. Derrière leurs étals, les marchands les invitèrent à se plonger dans les effluves, ce qu’ils firent. Chaque fragrance faisait jaillir les visions de montagnes, rivages d’eau douce, vallées, ou prairies dans lesquels les végétaux poussaient. S’imprégner des odeurs, c’était déjà voyager, c’est pourquoi le marché aux senteurs était si prisé. 

« J’avais pensé à autre chose », dit Jaynak. Il lui prit la main, ce qu’il ne faisait jamais, et la conduisit devant un autre stand. « J’aimerais t’offrir de la xinulev », lâcha-t-il en un souffle. 

Le visage d’Yneken se figea. Elle considéra les larges feuilles ocre, inspira et se tourna vers Jaynak. « Qu’est-ce qu’il te prend ? Tu cherches à changer notre relation ? » 

La xinulev, la fleur de l’amour coûtait très cher, et en faire cadeau à une femme était un signe d’engagement dépourvu de toute ambiguïté. Jaynak avait conscience de s’être montré trop direct, lui qui avait pensé opérer de manière détournée pour influer tout en douceur sur son état d’esprit. Mais voilà, ces parfums entêtants alentour lui avaient suggéré de faire preuve d’audace, et il n’avait pas résisté à cette idée. Mortifié, il tenta le tout pour le tout en cherchant à effleurer de la main la joue de celle qu’il considérait comme n’ayant pas encore réalisé être son âme sœur. 

Elle le repoussa, puis le toisa, l’air sévère. « J’ai fait le point sur ma vie, lui avoua Jaynak, et je m’aperçois que tu es la seule femme qui a toujours été là pour moi. Tu m’as si souvent aidé à débloquer des situations quand je te parlais de mes soucis au boulot… 

– C’est à ça que servent les amis, non ? » Son ton était encore un peu sec, mais elle s’était radoucie.

 « Je me suis dit qu’il pourrait y avoir plus que de l’amitié entre nous. » 

La lueur bleutée en provenance des yeux d’Yneken lui transmit de la peine. « Ne fais pas ça, Jay, dit-elle. Je tiens beaucoup à notre amitié. 

– Mais ça pourrait être tellement plus ! Ça pourrait être tellement mieux ! 

– Pas pour moi, désolée. Je préfère les hommes plus âgés que moi. Autant j’apprécie notre amitié, autant pour le reste, tu ne rentres pas dans mes critères. » 

Le coup était rude, et Jaynak baissa les yeux. « Les critères, murmura-t-il, c’est une chose, mais il y a ce qu’on ressent. 

– Ce n’est pas réciproque, trancha Yneken. Si j’ai fait quoi que ce soit d’ambigu, quelque chose qui te laisse penser que ça l’était, ce n’était pas volontaire. 

– Tu ne souhaites pas vérifier avec l’argelen ? insista Jaynak. 

– Je n’en ai pas besoin. » 

L’expression de Jaynak fut tellement déconfite qu’Yneken ne put s’empêcher de poser sa main sur son épaule. « Je ne t’en veux pas d’avoir essayé, dit-elle. Tu sais que j’aime positiver. Et il y a peut-être quelque chose à tirer de cette expérience. 

– Ne pas faire d’avances un jour d’élections ? » 

Elle éclata d’un petit rire. « Je ne pensais pas à ça. Le mélange des genres, c’est déconseillé, mais pas non plus impossible. Du moment qu’on le sent vraiment, tout est permis. Non, le problème, à mon avis, c’est de vraiment le sentir, justement. Et pas seulement pour toi. Il faut que tu le sentes aussi par rapport à l’autre, et par rapport à la relation qu’il y a entre les deux. Par exemple, est-ce que j’ai fait quelque chose qui t’a laissé penser que je voulais modifier la relation ? Que j’étais en attente d’autre chose ? 

– Je te trouve attirante. Tu as parfois des regards… 

– Des regards complices, rien de plus. Parce qu’on se connaît et qu’on se soutient. S’il y avait eu quelque chose qui venait de moi, tu l’aurais senti. Je t’en aurais donné l’occasion. En général, nous les femmes savons ce que nous voulons. Nous n’attendons pas que les hommes nous fassent découvrir ce que contient notre cœur, nous sommes en phase sur ce plan. Surtout quand la relation dure déjà depuis un certain temps. Tu comprends ? » 

Jaynak hocha la tête. Le retour à la réalité n’avait rien d’agréable, mais en un sens, c’était sa faute. S’il s’était abandonné à l’argelen, il aurait sans doute pu trouver plus facilement quelqu’un lui correspondant. Il avait créé lui-même les conditions de son échec, probablement parce qu’il ne s’était pas encore tout à fait remis de son dépit avec Armina. 

Le soir venu, Jaynak avait accompli l’exploit d’éviter toutes les sources d’information susceptibles de lui donner les tendances de l’élection — inutile qu’on lui assène ce qu’il savait inéluctable. La mine désabusée, il se plongeait dans les vapeurs de sengré dans le fumoir local, L’Essence des Sens. Les clients étaient rares. Le sengré avait le pouvoir d’anesthésier l’amertume des pensées, et Jaynak se laissait aller à d’indolentes rêveries, dérivant dans un courant artificiel qui le berçait. Son échec avec Yneken devint moins tangible, englouti par la brume. Il espérait qu’ils pourraient rester amis, et ce malgré le changement dans la nature de leur relation qu’impliquait sa tentative si maladroite. 

« Si je puis me permettre ? » 

Sans attendre sa réponse, un individu de haute taille, d’âge assez avancé, le front haut, s’assit en face de lui. Les plaques grises de son visage avaient perdu depuis longtemps l’éclat de la jeunesse. Jaynak n’était pas suffisamment imprégné de vapeur pour oublier qu’il l’avait remarqué à son arrivée. Le vieil homme avait pointé sur lui sa tablette, geste indiscret s’il en était. Mais les anciens avaient parfois des lubies, et s’autorisaient des libertés que des plus jeunes n’auraient pas prises. 

« Certaines soirées, dit le vieil homme, sont plus mornes que d’autres, plus propices au sengré, n’est-ce pas ? » 

Jaynak émit un grognement. Il fit néanmoins l’effort d’articuler une réponse. « Certaines soirées exigent la solitude. 

– Au risque de manquer l’opportunité de voir le monde sous un jour différent ? » 

Jaynak, qui s’apprêtait à replonger le nez dans le tube de verre, redressa la tête, puis finit par repousser le ballon-tube. La lueur dans ses yeux avait pris une teinte jaunâtre. 

« Vous n’avez pas voté aujourd’hui, n’est-ce pas ? » 

L’homme ne posait pas la question, réalisa Jaynak tandis que les brumes de sengré se dissipaient dans ses cerveaux. Il savait. La tablette… Jaynak se massa les tempes, s’efforçant de rassembler ses pensées. « Vous avez accès à un programme d’analyse comparative, finit-il par articuler d’une voix pâteuse. Ce programme monitore en temps réel tous les visages apparaissant sur le plateau de vote. Vous n’avez eu qu’à pointer la tablette sur moi pour que le programme lance la comparaison. Vous avez donc pas mal de moyens, je dirais. 

– Bravo ! Pour un fumeur de sengré, vous êtes étonnamment lucide. 

– Vous bossez pour qui ? Le Service des Renseignements Nadariens ? 

– Mauvaise pioche. Je suis le professeur Belganov, spécialisé dans les biotechnologies. » 

La réponse était inattendue. « Très honoré, fit Jaynak sans trop de conviction. 

– Je m’intéresse aux gens comme vous, qui refusent de voter. Pourquoi ce refus ? » 

Jaynak scruta son interlocuteur. Il se dégageait de lui une autorité naturelle et une volonté farouche. L’homme qu’il avait devant lui ne s’en laissait pas compter. Sa curiosité, cela dit, paraissait sincère. « La définition du vote, me semble-t-il, c’est qu’on ait le choix. Sinon, c’est qu’on nous force la main. 

– Vous n’aimez pas trop en parler, n’est-ce pas ? 

– En effet. 

– Et si je vous disais que j’ai le moyen de vous libérer de cette contrainte qui pèse sur vous ? » 

Jaynak haussa les épaules. « Il est trop tard pour voter, de toute façon. 

– Pas en votant. En vous faisant voir le monde sous un jour différent, comme je vous l’exposais. J’aimerais vous inviter à visiter certaines sections de nos souterrains. Des endroits où les gens ordinaires, ceux qui donnent leur voix sans réfléchir, ne viennent jamais. » 

La lueur bleue mêlée de jaune se fit plus intense comme Jaynak écarquillait les yeux. « Vous… ? » 

Le dénommé Belganov hocha la tête. « Cela comporte une condition. J’ai besoin que vous me laissiez toucher votre front de mon index pendant dix secondes. 

– Pourquoi cela ? 

– C’est nécessaire. » 

Jaynak était cloué sur son siège. A moins que l’autre ne lui joue la comédie, ou qu’il ait mal interprété ses paroles, il avait devant lui l’un des membres des Réfractaires. Rien que de lui parler pouvait lui valoir de sérieux ennuis. Il aurait dû se récrier, peut-être courir auprès des autorités pour le dénoncer. A son grand étonnement, ce Belganov lui inspirait plutôt confiance. Il ne lui faisait pas l’effet d’un extrémiste tel qu’il se l’était imaginé. « Si j’accepte de vous laisser me toucher, quelles seront les conséquences ? A quoi cela m’engage-t-il ? 

– Physiquement, il n’y aura aucune conséquence. Cela créera une connexion, une forme d’appairage qui ne durera que deux jours. Pendant cet intervalle, à condition de rester sur Argea, vous serez plus libre. 

– Voilà qui paraît trop beau pour être vrai. Et si je visite vos souterrains ? Est-ce que ça fera de moi l’un des vôtres ? » 

Un mince sourire apparut sur les lèvres de Belganov, confirmant les suspicions de Jaynak. « Pas automatiquement. Si nous utilisons les mêmes méthodes que nos ennemis, nous ne valons pas mieux qu’eux, n’est-ce pas ? Vous aurez le choix de continuer votre vie comme auparavant. Nous voulons juste vous donner accès à des informations que vous n’avez jamais eues. » 

La chose qui stupéfiait Jaynak entre toutes, c’était de sentir avoir la possibilité d’accepter la proposition de l’individu. Son instinct lui disait qu’il devait déjà se passer quelque chose en lui et que c’était lié à la proximité de Belganov. Sans cela, sa réponse aurait été invariablement négative. En ce jour de vote qu’il avait appris à haïr pour son hypocrisie absolue, on lui donnait enfin le choix. 

Il hocha la tête. Belganov pointa le doigt sur son crâne et maintint le contact dix longues secondes. Jaynak ne ressentit rien de particulier. 

« Les coordonnées apparaîtront sur votre tablette deux heures avant le rendez-vous. Soyez ponctuel. » 

 Broché 19 €

 

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