Quand on est auteur, toutes les occasions sont bonnes pour boire un coup! Blague à part, je suis heureux d'annoncer aujourd'hui avoir dépassé les 10 000 livres et ebooks vendus en autoédition en ce mois d'août, et ce depuis l'année 2010 (l'année de sortie du Souffle d'Aoles, roman de fantasy). Je tiens à remercier mes proches, qui m'ont soutenu tout du long, mes lecteurs, pour leur fidélité, et bien sûr mes partenaires, libraires et plate-formes de vente. Le chemin aura été escarpé, avec des hauts et des bas, mais comme tout chemin de montagne, c'est ce qui en fait la beauté.
On a beau vouloir être indépendant, et s'autoéditer, il faut bien reconnaître que c'est du travail d'équipe.
Sans le soutien de mes proches, et en particulier de mon épouse, je n'en serais pas là aujourd'hui.
Sans les partenaires avec lesquelles je travaille, centres culturels et centres commerciaux en Ile de France, plates-forme de vente, je ne serais pas arrivé à toucher un aussi large public.
Sans ma correctrice professionnelle de langue anglaise, je ne serais pas parvenu à exporter mes ebooks au Royaume Uni et aux Etats-Unis dans la langue de Shakespeare.
Sur ces 10 000 livres et ebooks vendu, près de 6800, une large majorité, donc, sont des livres papier.
C'est une fierté, parce que les promos d'ebooks à 0,99€ peuvent parfois gonfler les ventes sans que cela reflète une réelle adhésion du public au contenu.
Ainsi par exemple, les quelques 250 ventes en une semaine de ma promo anglo-saxonne la plus réussie, ont été obtenues en vendant la trilogie complète en anglais, de plus de 1400 pages, à 0,99$. Eh oui...
Ça ne signifie pas qu'il soit facile de générer ce genre d'intérêt, spécialement dans le monde anglo-saxon, où la concurrence est plus rude encore qu'en France. Mais il s'agit d'une marque d'intérêt plus que de réel engagement.
Les commentaires sont mieux à même de mesurer l'engagement, et je suis heureux de ceux que j'ai reçu jusqu'à présent. De même, recevoir un email d'un lecteur enthousiaste est toujours un moment fort pour moi. Ça et les ventes, c'est ce qu'il y a de plus tangible pour un auteur.
Est-ce que, malgré tout, on peut parfois être tenté de jeter l'éponge? Je dirais que le parcours d'artiste, pour mes semblables, ceux, du moins, qui ne transforment pas tout ce qu'ils touchent en or, c'est un peu comme dans Rocky, il faut savoir encaisser.
Ces dix mille livres et ebooks vendus, c'est avant tout de la persévérance et de la patience.
Et le chapitre suivant de ma vie d'auteur sera bien sûr un nouveau livre. :)
4 commentaires:
Félictations Alan, je me demande : sur tes 10 000 livres vendus les chiffres des années les plus récentes sont sûrement supérieurs à ceux des années 2010 à 2012, non ? Ce qui est mon cas surtout parce que les ventes d'ebooks en France ont vraiment décollées en 2013.Je n'ai sûrement pas atteint les 10 000. Encore bravo et bonne continuation.
Bonne question, Chris. Effectivement, mes ventes sont meilleures ces dernières années, mais pour moi, ça n'a rien à voir avec l'arrivée de l'ebook, ni même avec la traduction de ma trilogie en anglais, et la vente des ebooks anglais.
Ce sont mes ventes générales, et en particulier papier, qui sont meilleures depuis 2014, année où je me suis consacré à temps plein à l'autoédition.
Ainsi ma meilleure année pour l'ebook a-t-elle été 2012 pour moi (année où je ne vendais aucun ebook en anglais): 711 ebooks, 706 livres papier.
En 2013, j'étais à 429 ebooks et 411 livres papier.
En 2014, 470 ebooks, mais 975 livres papier, on voit une vraie différence de ce côté.
2015: 601 ebooks et 1167 livres papier.
2016: 490 ebooks et 1387 livres papier.
Et là, pour 2017, 489 ebooks et 819 livres papier (pour l'instant, l'année n'est pas terminée).
Donc là, je n'ai pas vraiment la "recette" pour les ebooks. Il faut tout de même noter que cette année sera ma meilleure année pour les ebooks en langue anglaise, et que ça correspond à la montée en puissance de ma mailing list anglaise, avec un peu moins de 1000 inscrits.
Je n'ai encore jamais utilisé de mailing list de type Mailchimp dans le cadre d'un lancement de livre en français, et là, cette année (d'ici la fin de l'année j'espère), ce sera la première fois que je l'utiliserai. Même si ma mailing list française reste inférieure en nombre d'inscrits à l'anglaise, j'en attends davantage de retombées que pour la sortie du Vagabond, qui, sans mailing list, ne m'a permis de vendre qu'une vingtaine de recueils en ebook, contre plus de 1600 exemplaires papier (au fil du temps)! Quand même...
Mais sinon, pour 2010-2011, tu as raison :
2010: 3 ebooks, 398 livres papier
2011: 91 ebooks, 821 livres papier
Correction: pour 2017, on en est même à 489 ebooks et 877 livres papier (j'ai eu une dédicace à 58 livres que j'avais oublié de compter).
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